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La vie culturelle renait de ses cendres

 



On ne tuera jamais la culture et la soif d’apprendre qui nous anime. En dépit d’un contexte difficile certains ne manquent pas de courage. Il en va ainsi de la Médiathèque Marcel Proust de Patay et de sa directrice Véronique Jansen. Après avoir accueilli l’écrivain local Antoine Bruneau pour son livre « Crimes de guerre dans le Loiret », elle recevait samedi 11 septembre l’auteur tourangeau Jean-Michel Sieklucki, un habitué de la Médiathèque.

Après deux années d’absence forcée, il venait présenter ses derniers ouvrages : « Les avocats vont-ils tous au paradis ? », un recueil d’anecdotes judiciaires vécues par lui au cours de ses quarante années d’exercice professionnel d’avocat pénaliste. A la fois drôle et révélateur des dessous de la justice cet ouvrage reflète ce que peuvent être les moments originaux et insolite d’une vie d’avocat.

Par ailleurs, il évoquait en conférence les deux histoires à la fois très proches et très différentes de la Colonie agricole pénitentiaire de Mettray (1839-1937) et du procès du Refuge à Tours (1903) et plongeait le public dans le sort réservé à ces époques aux mineurs, garçons ou filles, délinquants ou simplement défavorisés. Ces trois livres (deux historiques et un roman « Angèle J. ») sont édités par les éditions Lamarque (Avon les Roches).

Enfin il parlait d’un tout dernier livre paru aux éditions Sutton (Tours) co-écrit avec un historien, Fabrice Mauclair, dans lequel ils balaient allègrement avec force illustrations quinze siècles de vie judiciaire criminelle sous le titre « Crimes en Touraine, Grands procès et faits de justice du Moyen-Age à nos jours ».

Il est à noter que pour parfaire le tableau un petit livret illustré retraçant l’histoire de la peine de mort en France est paru aux éditions Lamarque au milieu du printemps (Sieklucki-Mauclair) et qu’un autre livre est en cours de parution aux éditions Sutton, écrit par le conférencier seul, relatant l’histoire du procès du prince Pierre Bonaparte devant la Haute Cour de Justice pour le meurtre de Victor Noir en 1870.

Bref, une activité débordante qui a intéressé le public de Patay, heureux de retrouver l’écrivain qu’il connait bien désormais. Bonheur partagé par l’auteur qui n’a pas manqué de le rappeler au début de ses propos.

Rendez-vous est pris pour 2022 avec un nouveau roman à paraitre aux éditions Ramsay

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